Episode 7 : Encore loupé ?
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Elle avait la main sur la poignée quand soudain.... Elle s’arrêta net et tendit l’oreille...
Je crois bien que j’étais maudite... En fait, mon père avait choisi ce moment pour se lever et jouer du piano (encore sa folie...). Du coup, ma mère a pris peur et est rentrée discrètement à la maison par la porte de derrière... C’était une fois de plus raté... J’étais dépitée, j’avais tellement bien préparé mon stratagème... Mais, je n’abandonnai pas, ce serait pour une prochaine fois !
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Le départ de Marjorie
Le lendemain, j’ai reçu un coup de fil bouleversant de Marjorie. Elle s’en allait tout bonnement, elle quittait tout du jour au lendemain car son père devait partir travailler ailleurs. J’ai tout essayé pour la convaincre de rester, mais il n’y avait rien à faire.
Cependant j’avais flairé le mensonge...
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Tout de suite mes soupçons se sont portés sur ma mère, et Marjorie a fini par m’avouer que c’était bien elle qui l’avait forcée à partir. Elle l’avait invitée à la maison et lui avait parlé.
Elle ne voulu rien me dire de plus, question d’honneur... Il n’y avait rien à faire, elle ne changerait pas de décision, elle et sa famille partaient loin d’ici. Elle me recommanda de vraiment faire attention à ma mère, de la surveiller le plus possible. Je ne saurais bien décrire l’état dans lequel je me trouvais à ce moment là. Partagée entre désespoir, rage et immense besoin de vérité... J’ai d’abord pensé à foncer m’expliquer avec ma mère, mais la raison et l’envie de tout savoir ont pris le dessus, et je décidai de m’y prendre subtilement, même s’il fallait beaucoup de temps pour percer ce mystère. Cette décision prise, j’éclatai en sanglots.
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Charles souffrant
Je me sentais vraiment seule au milieu de toute cette histoire qui prenait de plus en plus une tournure étrange. Pour couronner cette période de grande détresse, mon père est tombé gravement malade : une pneumonie pour compléter sa folie. Il toussait énormément et tellement fort que j’avais peur qu’il se casse une côte.
J’étais vraiment inquiète pour mon père. Je sentais qu’il n’était plus loin de la fin. Lui qui environ un an avant sa folie me semait encore au 100 mètres, était devenu une sorte de zombi. J’en étais presque énervée contre lui. Ce n’était pas de sa faute, mais je lui en voulait de ne pas être aussi fort qu’avant. C’était plus fort que moi, ça me rendait folle de rage. Mais le pauvre n’y pouvait rien.
